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Lancement de l’enquête MoiPatient « Évaluer les besoins et les attentes des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) de plus de 50 ans et des professionnels qui les accompagnent »

Aujourd’hui, 50% des personnes séropositives françaises ont plus de 50 ans.
Grâce aux nombreuses avancées thérapeutiques, il est désormais possible de vieillir avec cette maladie. Cependant, beaucoup de ces personnes ne pensaient avoir cette chance et n’ont pas toujours prévu leur avenir.

C’est pourquoi nous avons co-construit avec 13 autres associations et MoiPatient  l’étude : « Évaluer les besoins et les attentes des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) de plus de 50 ans et des professionnels qui les accompagnent ».

Un questionnaire à destination des personnes séropositives de + de 50 ans est accessible en ligne, sur le site de MoiPatient juste ici 

https://moipatient.fr/mes-data/etude/vieillirvih

Y répondre permettra de faire émerger des idées, des projets qui pourront servir aux PVVIH de plus de 50 ans d’aujourd’hui et de demain.

C’est aussi l’occasion d’identifier les enjeux autour de #VieillirVIH et de contribuer au débat public !   

Aidez-nous à collecter le plus de réponses possibles afin de pouvoir améliorer le quotidien des personnes concernées !

L’étude sera disponible pendant 3 mois et les résultats seront 100% anonymisés, alors n’attendez pas ! #VIH #PVVIH #RechercheParticipative #PlateformeDeRecherche #ExpériencePatient

Avoir plus de 50 ans et vivre avec le VIH, ce n’est pas une sinécure !

Ce 1er décembre, comme chaque année depuis 1988, a lieu la « Journée Mondiale de Lutte Contre le sida », soit la 34éme. Pour rappel, la 1ère association de lutte contre le sida créée en 1983, “Vaincre le sida », a ouvert la voie à une constellation d’autres associations qui se sont armées pour permettre aux « malades du sida » de l’époque d’exister aux yeux de l’opinion publique et des instances sanitaires. Ces vies valaient moins que d’autres.

En effet, à cette époque, faute d’engagement de la part des gouvernements successifs, les « soldats » de la lutte contre le sida ont inventé l’aide aux malades, les soins palliatifs, l’aide au maintien à domicile avec l’intervention des auxiliaires de vie, infirmières, l’hospitalisation à domicile, les appartements de coordination thérapeutique, autant de dispositifs qui permettaient une prise en charge globale, combinant médical, social et santé mentale. 

Parmi ces « malades », nombreuxSES sont venuEs grossir les rangs des cimetières, d’autres sont toujours en vie mais à quel prix ? La normalisation, banalisation, chronicisation du VIH/sida, partant d’une bonne intention, a eu pour effet d’invisibiliser les survivantEs au point de les oublier, en dehors d’une charge virale indétectable, et de faire croire que tout va bien. 

Les ActupienNEs auront comme mot d’ordre en ce 1er décembre :

Avoir plus de 50 ans et vivre avec le VIH, ce n’est pas une sinécure !

En 2022, en France, 152 000 personnes vivent avec le VIH et plus de 50% ont plus de 50 ans.

L’étude pilote des ActupienNEs[1] ainsi que celles de la Maison de vie[2], de Septavih[3], du Corevih IDF nord[4], l’étude de cohorte FUNCRAIL[5] se rejoignent et décrivent les mêmes constats :

Constat n°1 : les séropositifs vieillissants sont plus touchés par la solitude, la précarité, des parcours de vie complexes ; et le réseau associatif sida joue un rôle important pour faire face à ces situations.

Constat n°2 : toujours hantés par la contamination (les participants en parlent systématiquement), son annonce, toujours la honte ; les personnes ayant eu un parcours migratoire ont plus de mal à parler de ce qui a mené à la contamination (explications floues et peu cohérentes) ; toujours beaucoup de rejet.

Constat n°3 : des personnes seules et isolées par peur, plus envie de se mettre en couple car c’est trop compliqué d’expliquer le VIH, le TasP, une vie avec le VIH à un nouveau partenaire ; préfèrent se renfermer ; une vie sexuelle très peu riche.

Constat n°4 : du mal à se projeter dans les vieux jours ; peur de l’avenir.

Constat n°5 : difficultés à faire valoir ses droits à la retraite, des démarches complexes pour des parcours de vie très hachés.

Constat n°6 : aucunement envie d’aller en EHPAD ; a déjà commencé à préparer sa mort (souhait de suicide assisté, contrat obsèques, organisation des funérailles, testament, donation).

Constat n°7 : sentiment d’une banalisation du sida, que le discours sur le VIH se concentre uniquement sur la PrEP et que les malades sont oubliés.

Constat n°8 : Suivi – écoute.

La qualité du suivi hospitalier est plébiscitée par tous les participants.  Restent les interrogations sur la périodicité du suivi et pour certains le sentiment de ne pas être écouté. Le choix d’un suivi uniquement hospitalier est souvent dû aux coûts. La coordination ville-hôpital reste un souci.

Constat n°9 : Coordination.

Même si les recommandations « Morlat » prévoient un partage du suivi entre la ville et l’hôpital, la réalité est plus compliquée. Le médecin traitant n’est privilégié que pour « les rhumes », les personnes ne le considèrent pas assez compétent pour le VIH alors que pour le suivi et la prévention des comorbidités il est des maillons essentiels. L’autre problème évoqué est le manque de coordination, si dans certains des cas elle existe, trop souvent c’est le patient qui fait le lien.

Constat n°10 : Bilan de synthèse.

Le vieillissement des malades et l’apparition des comorbidités plus courante qu’en population générale nous a fait poser la question « avez-vous fait un bilan de synthèse annuel à l’hôpital ? » Si les termes étaient inconnus, la réalité est qu’ils sont réalisés dans certaines villes systématiquement (Marseille et Lyon), et aléatoire dans d’autres (Paris, Nice, Grenoble, Annecy). Quant aux examens proposés, ils ne respectent pas toujours les recommandations du groupe d’experts dirigé par le professeur Morlat.

Constat n°11 : Les comorbidités.

A la question « avez-vous des comorbidités ? » sans étonnement nous avons retrouvé celles qui sont décrites dans les cohortes hospitalières ; pour tous et toutes la charge virale est contrôlée. Les comorbidités sont le principal souci des personnes interrogées, le VIH elles le connaissent, les comorbidités cependant sont un nouveau défi pour elles. Une meilleure information pour une observance optimale semble nécessaire. Le retour à un grand nombre de comprimés journaliers est aussi une peur et un ras le bol qui rappellent de mauvais souvenirs.

Constat n°12 : Les effets secondaires.

Les effets secondaires ressentis sont un sujet prégnant de tous les participants, la fatigue étant systématiquement évoquée. Même si tous reconnaissent que les nouvelles molécules sont moins toxiques et plus faciles à supporter, ils n’arrivent pas à se faire entendre par leurs infectiologues en général, ce qui entraîne des conséquences en termes d’observance.

Constat n°13 : L’observance.

Un sujet est apparu au cours des entretiens alors que nous ne l’avions pas prévu c’est : la non-observance. Le sujet est venu spontanément dans tous les groupes. A notre grand étonnement elle est très courante : elle représente à peu près 61 % des personnes qui en ont parlé spontanément.

Les raisons sont multiples : oublis simples, ras-le-bol, mais la raison la plus communément indiquée sont les effets secondaires ressentis qu’ils soient réels ou non.

Constat n°14 : L’allègement thérapeutique.

L’allègement thérapeutique est un enjeu en termes de polymédication. Les personnes interrogées commencent à en entendre parler et si dans certains cas il est proposé par l’infectiologue, certains le font de leur propre initiative.

 

On entend souvent que ce serait devenu une pathologie chronique mais reste qu’aujourd’hui toute primo-prescription ou changement d’antirétroviraux doit être effectuée par un médecin infectiologue hospitalier. Les médecins de ville ne pouvant que faire un renouvellement d’ordonnance, et qu’un suivi général des comorbidités doit être mené en coordination entre médecins de ville et hospitalier.

N’oublions pas que les plus de 50 ans représentent un cinquième des nouvelles découvertes de séropositivité chaque année et sont dépistés dans un état de santé dégradé, se présentant à plus de 70% avec des CD4 inférieurs à 500[6].

Les séropositifVEs vieillissantEs ne sont pas une catégorie de population qui vit à côté de la population « générale ». Ce sont aussi des diabétiques, des hypertenduEs, des cancéreusEs… avec un truc en plus. IlELLEs sont touchéEs par les mêmes maux, mais exacerbés.  

Il est temps que les pouvoirs publics s’intéressent sérieusement au sujet pour que :

Avoir plus de 50 ans et vivre avec le VIH, soit un peu plus une sinécure !

 

[1] Situation sociale, économique, affective et de santé des personnes séropositives au VIH vieillissantes, études menée par l’association Les ActupienNEs https://lesactupiennes.fr/rapport-final-de-letude-sur-le-vieillissement-des-personnes-vivant-avec-le-vih%ef%bf%bc

[2] Acte des rencontres de la maison de vie & Rapport qualité de vie& vieillissement avec le VIH (réalisé par Sethos)

[3] Prevalence and risk factors of frailty among adults living with HIV aged 70 years or older

[4] Dr Agnès Villemant, Corevih Ile de France Nord, Aude Belliard et Sarah Yvon, Sociologues au Cermes3 : Du vécu Biologique au vécu Biographique (entretiens avec les patients de l’hôpital Beaujon, Pontoise, Bichat et Delafontaine)

[5] Différents profils parmi les personnes âgées vivant avec le VIH selon leur âge chronologique et l’année du diagnostic du VIH : Etude de cohorte FUNCRAIL (GeSIDA 9817)

[6] Découvertes de séropositivité VIH chez les seniors en France, 2008-2016 – BEH 40-41 – 27 nov 2018

Rapport final de l’étude sur le vieillissement des personnes vivant avec le VIH

Cette étude menée sur le terrain de 2019 à 2020 rend compte du fait que le vieillissement des personnes séropositives au VIH n’a fait et ne fait que peu l’objet de recherches, certainement parce que c’est un sujet qui émerge depuis peu, voyant arriver les premières générations de personnes séropositives atteindre un certain âge. En effet, la part de séropos âgéEs de 50 ans et plus est passée de 8,5 % en 1993 à 42 % en 2012, dont 13,8 % ayant 60 ans et plus.
Après l’inconnu, la peur, un test revenu positif, les discriminations, l’absence de traitement, la mort d’amiEs et amantEs séropos, les premiers traitements lourds de conséquences, la précarité, la solitude, le silence bien installé, les maladies qui se greffent au sida (cancers, diabète, maladies cardiovasculaires, …), viendra la retraite ?


Ces parcours de vie complexifiés par le virus pendant 1, 2, 3 voire 4 décennies et ses conséquences sociales, économiques et affectives, que les militantEs de notre association connaissent bien, posent nécessairement la question de savoir comment est envisagé son propre vieillissement et pour certains  comment se déroule le passage à la retraite, comment les séropos s’y sont préparéEs et de quels soutiens peuventils bénéficier.

Vous pouvez consulter ci-dessous le rapport final de notre étude :

Etude pilote PVVIH vieillissante-Les Actupiennes

 

Objectif général de l’étude pilote :
Cette enquête pilote a pour objectif de permettre avec de nombreuses questions de décrire la situation sociale, économique, affective et de santé des personnes séropositives au VIH de plus de 50 ans, afin de faire émerger leurs besoins pour bien vivre, bien vieillir.

Objectifs spécifiques de l’étude :
Convaincre une agence de recherche de réaliser une étude du même type à une plus grande échelle. La présente étude des ActupienNEs deviendrait alors l’étude pilote de cette plus grande étude.

Améliorer la prise en charge

Identifier les enjeux autour du passage à la retraite des séropos, constater si cette retraite a été préparée.

Avec le soutien financier pour la logistique de la DILCRAH, Gilead et ViiV Healthcare.

Vous pouvez commander gratuitement des exemplaires soit :

Par courrier à : Les ActupienNEs – 20 Blvd Gouvion Saint Cyr – 75017 Paris

Ou par mail : vivreavec@lesactupiennes.fr

En précisant les quantités désirées.

Noms association / structure ; Adresse ; Code Postal / Ville ; Mail / téléphone

Un marathon pour avancer à grand APA !

A l’heure où les jeux olympiques d’hiver de Pékin s’ouvrent et que les préparatifs de « Paris 2024 » battent leur plein, la commission mixte paritaire chargée de trouver un consensus sur la proposition de loi « Démocratiser le Sport en France » n’est pas parvenue à un accord. En effet, cette proposition de loi avait pour objectif de rendre plus accessible le sport à toutes les catégories de population avec une refonte de la gouvernance sportive, une refonte des infrastructures mais, en ce qui nous concerne, l’encadrement et le déploiement de l’activité physique adaptée.  Certes, en bout de course avec la copie revue et corrigée du Sénat ça donne :

  • les malades chroniques pourront également bénéficier de l’APA en plus des personnes concernées par une affection de longue durée. La liste des pathologies chroniques sera définie ultérieurement par décret.
  • les masseurs-kinésithérapeutes pourront renouveler et adapter la primo-prescription d’APA
  • les médecins bénéficieront d’une formation à la prescription d’APA.
  • un rapport faisant état des expérimentations APA financées par la Sécurité Sociale depuis 2018 et du fonctionnement des Maisons Sport-Santé sera remis au gouvernement avant le 1er juillet 2022.

Osons la métaphore rugbylistique, l’essai est-il transformé ? Pas tout à fait mais nous espérons qu’il le sera prochainement.

Nous progressons lentement mais sûrement vers une meilleure organisation, connaissance et légitimité du dispositif « Sport sur Ordonnance » même si la prescription est possible depuis 2016 (http://LOI n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé). Lors des discussions le 18 janvier dernier, les sénateurs/trices prenant la suite des députéEs quel que soit leur bord politique ont reconnu que l’activité physique adaptée est un outil essentiel dans la prise en charge de la prévention et la réduction des risques de complications liées aux pathologies invalidantes (psychiques/physiologiques). Et les mêmes déplorent touTEs l’absence d’amendement proposant le remboursement de la prescription d’activité physique adaptée par la sécurité sociale, ce manquement freinant un certain nombre de médecins lors des consultations. Les parlementaires ont regretté que l’article 40 de la constitution (http://Article 40 de la Constitution de la Cinquième République française — Wikipédia (wikipedia.org)) empêche le dépôt d’amendement car « les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique ».

La ministre des Sports, Roxana Marcineanu a rappelé que la loi de finances 2022 a voté un budget de 4,2 millions d’euros uniquement pour l’Activité Physique Adaptée. C’est 500 000 euros de plus qu’en 2021. Ce budget concerne les 436 maisons sport-santé qui officient sur le territoire. Nous n’allons pas contester cette volonté de donner des moyens supplémentaires au déploiement de l’APA. Pour rappel, depuis 2019, 360 000 personnes ont bénéficié des activités dispensées par les maisons sport santé, chiffre qui comprend à la fois des personnes qui font de l’APA, des personnes qui viennent s’entretenir en prévention de risques de maladies et des personnes qui viennent faire du sport ! Versus 20 millions de personnes concernées par une ALD avant l’élargissement aux malades chroniques.

Depuis sa création en 2018, les ActupienNEs, défendons le remboursement de la prescription de l’Activité Physique Adaptée. Nous espérons que 2022 sera la ligne d’arrivée de cette course de fond en plusieurs étapes.

Dans un premier temps, nous profiterons de cette campagne présidentielle pour talonner les candidates et candidats dans les startings-blocks pour la plus haute marche du podium. Puis, il s’agira de passer le relais aux députéEs en vue des élections législatives qui nous conduiront vers la remise du rapport état des lieux des expérimentations APA. Aussi, nous garderons un œil sur les concertations qui se tiendront en juillet pour préparer le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2023, loi votée chaque année qui a notamment permis d’acter le remboursement des soins post cancer.

La rentrée de septembre sera toujours aussi sportive car elle marquera la dernière ligne droite pour défendre le remboursement de l’Activité Physique Adaptée au titre d’amendement déposé dans le cadre du PLFSS.

Contact presse : Adeline IVAIN, secrétaire des ActupienNEs, 06 50 22 57 31,

sg@lesactupiennes.fr

 

Sida, Mémoires vives – Appel à témoignages

L’épidémie de VIH/sida a 40ans
75 millions de personnes infectées, 32 millions de mortEs
 
Que reste-il de la mémoire de touTEs ces séropos? Les chiffres de l’épidémie effraient par leur énormité mais noient dans cette masse chaque expérience individuelle, chaque trajectoire de vie.
 
Si la lutte contre le sida a inventé de nouvelles formes de souvenirs collectifs, autour du rassemblement de vies individuelles, tels les patchworks des noms associés à des lectures de noms des mortEs, que l’on retrouve dans d’autres types de cérémonies d’hommage, le numérique offre des possibilités étendues.
 
A l’occasion de la journée de la disance, Les ActupienNEs, les Ami.e.s du Patchwork des Noms et l’Académie Gay et Lesbienne s’associent pour lancer
 
« Sida, Mémoires vives », une plateforme collaborative diffusant des récits de vies de personnes décédées du VIH/sida dans la zone francophone, sur le modèle du Aids Memorial étatsunien.
 
A travers un compte instagram, facebook et twitter, c’est une multitude de récits de vies fauchées par le VIH, envoyés par les proches de ces personnes, qui pourront être rendues accessibles à partir du 1er décembre 2021.
Aller au-delà de l’épidémie, rendre visible après l’effacement, pour se rapprocher au plus près des vivantEs d’alors et d’aujourd’hui.
 
 
Vous pouvez contribuer en nous envoyant à l’adresse sida.memoiresvives@gmail.com
 
un texte résumant la vie d’une personne proche décédée du sida, avec son prénom, voire son nom, son âge, sa date de décès, son pays, vos anecdotes, assorties de photos, portraits, objets lui ayant appartenu, vidéos ou sons.
 
 
Toute association, collectif et personne individuelle, intéressée pour nous rejoindre dans ce projet est la bienvenue.
 
 
Contact presse :
Mikaël ZENOUDA, président des ActupienNEs, 06 13 50 89 80, presidence@lesactupiennes.fr – sida.memoiresvives@gmail.com

Vidéo – 1ers résultats de l’étude sur le vieillissement des personnes vivant avec le VIH


Vieillir avec le VIH, une vie positive pour les plus de 50 ans

Sidaction et Les ActupienNEs ont le plaisir de vous inviter à un webinaire sur la vie avec le VIH chez les plus de 50 ans, du point de vue des personnes concernées. 

Lundi 25 Janvier de 17h30 à 19h30

 Au programme : 

  • Florence Thune, directrice générale et Corinne Le Huitouze, responsable programmes associatifs Sidaction : animation
  • Axel Vanderperre, UTOPIA_BXL fondateur ExAequo, membre Conseil Positif : Retour sur l’étude Santé Positive VIH et la Première Journée Santé Positive de Belgique
  • Dr Agnès Villemant, Corevih Ile de France Nord, Aude Belliard et Sarah Yvon, Sociologues au Cermes3 : Du vécu Biologique au vécu Biographique (entretiens avec les patients de l’hôpital Beaujon, Pontoise, Bichat et Delafontaine) https://www.corevih-idfnord.fr/documents/memoire-M1-Sarah-Yvon.pdf
  • Christophe Mathias et Rémy Hamai, Les Actupiennes : Retour sur l’étude « Situation sociale, économique, affective et de santé des personnes séropositives au VIH vieillissantes »

Ces présentations seront suivies d’un temps d’échange. 

Vous pouvez vous inscrire ici :  https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_IHP_ra2pT1Ks_HYRQQRMvQ 


Quelques informations pratiques
 : 

Pour votre confort, une meilleure interactivité et une bonne visibilité des contenus partagés, il est préférable de vous connecter d’un ordinateur plutôt que d’un mobile ou d’une tablette. 

Vous n’aurez pas besoin d’être équipé de caméra, seuls les présentateurs seront visibles. 

Vous pourrez adresser des questions ou remarques par écrit, transmises aux intervenants. 

Nous comptons sur votre participation et votre collaboration pour diffuser cette invitation auprès de vos confrères, consoeurs, patient.e.s et/ou de vos proches. 

Les ActupienNEs remportent le 1er prix du Grand Concours 2020 Le Refuge !

Nous sommes heureuSEs d’avoir reçu le Premier Prix du Jury du Grand Coucours 2020 Fondation Le Refuge pour notre campagne contre la sérophobie. 5000€ pour continuer et aller plus dans ce projet qui nous tient à coeur. Un immense merci à toutes les équipes de la Fondation Le Refuge, au président du Jury Alex Goude, à Ana de Boa Esperança de l’Institut Randstad France et à la Fondation Jasmin Roy.Pour la première fois, un projet issu de la lutte contre le Sida est présent et récompensé à ce concours. 1000 mercis ???

A 20 minutes, la diffusion de la vidéo de notre campagne.
Nos sincères félicitations à touTEs les participantEs

PLFSS 2021 : aux urgences Buzyn vous rackette, Véran l’accepte

Récemment présenté en conseil des ministres, le projet de loi de finance de la sécurité sociale 2021 élaboré par Agnès Buzyn, dont la suite fut assurée et validée par son successeur, Olivier Véran, révèle une énième attaque de l’accès des patientEs aux soins urgents.

Il est prévu à l’article 28 la création d’un Forfait Patient Urgences (FPU), c’est-à-dire une participation financière due par touTEs les assuréEs pour chaque passage aux urgences non suivi d’une hospitalisation. Ce forfait remplacera le ticket modérateur proportionnel. Pour les patientEs bénéficiant d’un régime d’exonération de ticket modérateur (femmes enceintes, malades chroniques, invalides), l’exonération disparaîtra et le forfait s’appliquera et serait annoncé moins cher.

Taper au portefeuille des patientEs, rejaillissant plus gravement sur les plus précaires, est une idée typique du gouvernement, sortie des tiroirs des comptables de la DGS et du Ministère des Finance. Il est alors annoncé que ce forfait sera pris en charge par les complémentaires santé, mais tant de personnes n’ont pas de complémentaire santé compte tenu de leur coût et ont déjà du mal à avoir des droits ouverts à l’assurance maladie.

En tant qu’association de lutte contre le sida, nous nous inquiétons fortement pour :

–          l’accès aux soins des plus précaires et des personnes en point de rupture ne bénéficiant pas d’aides sociales, dont bon nombre de séropositifVEs font partie

–          l’accès aux soins urgents des séropositifVEs, non pris en compte dans le remboursement à 100% sous l’ALD 7 couvrant le VIH

–          la garantie de l’accès gratuit du Traitement Post-Exposition, accessible depuis 1998 uniquement aux urgences hospitalières après une prise de risque (et dans certains CEGIDD non hospitaliers mais saturés et non accessibles 24h/24 7j/7)

 

 

Ce changement viserait à lutter contre l’engorgement des urgences suite à des consultations qui ne nécessitaient pas un passage par ce service et, d’après le dossier presse officiel, « de limiter les situations de reste à charge [20% du coût des soins] très élevé et d’améliorer la lisibilité des coûts  de  prise en  charge  et,  pour  les  établissements,  de  simplifier  la  facturation  et d’améliorer le recouvrement ». Ce FPU « complète la réforme du modèle de financement des structures des urgences, introduite par l’article 36 de la LFSS pour 2020 qui prévoit à compter de 2021 un modèle de financement unique entre secteur public et privé ».

Face aux problèmes de la qualité des soins aux urgences dus à un manque de personnels, de matériel et de moyens, provoquant une surcharge de travail et un épuisement des personnels, en grève depuis des mois, le Ministère de la Santé préfère une mesure punitive contre les patientEs, soi-disant dissuasive,

plutôt que de lutter contre :

  • les déserts médicaux, l’inaccessibilité des rdv chez unE médecin en ville ou de son médecin traitant en soirée et la nuit,
  • l’impossibilité pour les plus précaires de payer les honoraires d’unE médecin généraliste pratiquant des dépassements et ne pouvant avancer les frais de consultations avant remboursement par l’Assurance Maladie
  • le transfert des patientEs vers l’hôpital et les urgences par les médecins généralistes parce que ceux-ci se disent non compétentEs sur un suivi en particulier
  • le désengagement de la prise en charge des seniors, balancés aux urgences plutôt que dans les services appropriés

plutôt que d’appliquer leur politique, inscrite notamment dans le plan Ma Santé 2022 :

  • soutenir la logistique et multiplier sur tout le territoire les maisons de santé, créées depuis 2007, regroupant professionnelLEs médicaux, auxiliaires médicaux ou pharmacienNEs
  • organiser l’exercice coordonné des médecins généraliste en cabinets de groupe et assurer la multiplication des CPTS, « communautés professionnelles territoriales de santé » prévues pour assurer une prise en charge des urgences non vitales jusqu’à 20 heures
  • généraliser le tiers payant

Plutôt que d’améliorer l’offre de soins, le gouvernement préfère accabler une fois de plus les patientEs. Sacré cadeau de départ laissé par Agnès Buzyn au printemps et conservé par Olivier Véran.

 

Contact presse : Mikaël ZENOUDA, président des ActupienNEs – 0613508980 – presidence@lesactupiennes.fr

 

Droit aux masques pour les séropos et les malades à risques* face à la COVID-19

⚠️⚠️⚠️INFO PRATIQUE COVID-19⚠️⚠️⚠️

Vous êtes séropo ou malade à risques face à la Covid-19* ?

Vous vous demandez comment obtenir des masques chirurgicaux à moindre coût ou vous n’êtes pas satisfaits des masques en tissu « grand public » ? Le coût de ceux-ci n’étant pas négligeable et notamment pour les plus précaires.

Une note d’information « urgente » de la DGS du 5 mai 2020, passée inaperçue et très peu relayée vous autorise à demander à un médecin généraliste, spécialiste dont votre infectiologue une ordonnance pour vous doter en masques chirurgicaux (à changer toutes les 4 heures).

Ces masques vous seront délivrés gratuitement à raison de 10 pour une semaine ou de 40 pour un mois par les officines sous présentation d’une ordonnance.

 

* Liste des pathologies ou personnes concernées : https://lesactupiennes.fr/wp-content/uploads/2020/05/hcspa20200420_covperrisetmesbarspccesper.pdf
DGS-Urgent : délivrance des masques chirurgicaux : https://dgs-urgent.sante.gouv.fr/dgsurgent/inter/detailsMessageBuilder.do?id=30800&cmd=visualiserMessage

Pharmaciens, Covid-19 : point sur la distribution des masques du stock d’État dans le cadre du déconfinement : https://www.ameli.fr/pharmacien/actualites/covid-19-point-sur-la-distribution-des-masques-du-stock-detat-dans-le-cadre-du-deconfinement