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ANRS EP65 AMVIH – Voie « IL-33/amphiréguline » dans la physiopathologie de l’infection par le VIH : potentielle cible thérapeutique

Etat d’avancement
       en cours

Mécanismes de la reconstitution des défenses immunitaires de l’intestin

Promoteur : INSERM-ANRS

Investigateur coordonnateur : Dr Sébastien GALLIEN, Service d’immunologie clinique et maladies infectieuses CHU Henri Mondor 94010 Créteil cedex

  • Glossaire

Amphiréguline : molécule produite par certaines cellules de défense immunitaire.

Réservoir viral : présence de virus non réplicatif (comme endormi, mais pouvant se réveiller suite à l’arrêt du traitement  par exemple) dans certains compartiments de l’organisme, le système digestif notamment. Le réservoir du VIH est représenté principalement par les lymphocytes TCD4 qui font partie des globules blancs, réservoir constitué très tôt après l’infection et qui persiste très longtemps. Les cellules réservoirs du VIH sont disséminées dans l’organisme. Le tube digestif représente un réservoir majeur du VIH.

  • But de l’étude 

L’étude à laquelle nous vous proposons de participer vise à mieux comprendre les mécanismes de la reconstitution des défenses immunitaires de l’intestin des personnes infectées par le VIH, cette étude nécessite également de connaître l’état et le nombre des cellules immunitaires de la muqueuse intestinale en dehors de tout contexte d’infection pour comparaison avec le cas des personnes infectées.
 

L’apparition des ARV (médicaments antirétroviraux) a fait naître l’espoir d’une éradication ou d’un contrôle à long terme de la réplication virale au cours de l’infection. Beaucoup de patients sous traitement maintiennent une charge virale indétectable et ainsi il y a une diminution de la mortalité. Ce traitement même prolongé ne permet pas d’éradiquer le virus car celui-ci a la capacité de s’intégrer dans l’ADN de certaines cellules de l’organisme, constituant ainsi le réservoir viral. La nécessité d’un traitement poursuivi pour une durée illimitée, les toxicités qui en découlent, ont conduit à la recherche d’un traitement capable d’éradiquer le virus. 

L’obtention de cellules immunitaires des tissus digestifs et sanguins permettrait d’aborder deux questions importantes : connaître le réservoir cellulaire digestif du VIH et les perturbations immunologiques induites dans la muqueuse digestive par le VIH. Pour répondre à ces questions une comparaison des cellules de la muqueuse digestive de sujets non infectés (sujets contrôles) par le VIH est nécessaire.

  • Pour participer à l’étude

Vous devez prochainement passer une coloscopie, indépendamment de cette étude, nous vous proposerons de participer à l’étude EP 65 AMVIH en tant que personne non infectée par le VIH. Une endoscopie digestive comportant des prélèvements (biopsies) de muqueuse intestinale sera réalisée. Nous souhaitons profiter de cet examen  pour effectuer des prélèvements supplémentaires. Dans le cas où des biopsies ne seraient pas indiquées lors de votre examen, les biopsies colorectales spécifiquement destinées à cette étude ne seront pas effectuées.           

Conditions pour participer à l’étude : avoir plus de 18 ans, être affiliéE ou bénéficiaire  d’un régime de la Sécurité Sociale, ou de la CMU, avoir l’indication d’une coloscopie diagnostique, consentement libre, éclairé, signé.

  • Schéma et déroulement de l’étude

60 participantEs contrôles sont prévuEs, la coloscopie et les biopsies seront réalisées dans le service de Gastro-Entérologie. La durée totale de l’étude sera de 5 ans, le temps nécessaire pour inclure l’ensemble des participantEs et le temps du suivi jusqu’à la dernière visite. Lors de la visite où une coloscopie a été décidée par votre médecin, l’investigateur  du Centre Henri Mondor vous a présenté l’étude EP 65 et vous a donné la note d’information et le consentement à signer. Les biopsies digestives seront  réalisées au cours de votre coloscopie. Votre participation à l’étude comme sujet contrôle aura lieu uniquement le jour de votre coloscopie.

Dr Lopez- Zaragoza et Dr Sébastien GALLIEN investigateur principal de l’étude.     Service d’immunologie clinique et maladies infectieuses. CHU Henri Mondor 94010 Créteil cedex